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Billet : qu'est-ce qu'un bon Yaoi ?
Dans le cadre de la semaine du shôjo organisée par le site Club Shojo (du 22 au 28 avril), on m’a proposé d’écrire un billet sur ce qu’était pour moi un bon Boy’s Love. Voilà une vaste question, qui pourrait amener autant de réponses qu’il existe de yaoistes ! C’est pourquoi tout ce qui va suivre n’engage que moi et mes goûts !
Intrigué par le lancement d’un magazine de prépublication français (feu BexBoy), j’ai découvert ce genre, qui explose depuis plusieurs années maintenant. Une explosion, c’est un peu ce qu’il s’est passé lorsque j’ai lu les chapitres prépubliés dans ce mag ; une sorte de coup de foudre mystique, que je ne sais pas vraiment expliquer. J’ai été pris dans ces histoires de romances homosexuelles, au point de devenir addict et de lire tous les mangas de ce genre qui pouvaient me passer sous la main !
Avec un peu de recul, je pense pouvoir identifier quelques caractéristiques qui me plaisent dans un bon Boy’s Love : avant tout, de belles histoires d’amour, parce que c’est beau de voir deux garçons tomber amoureux l’un de l’autre, plus ou moins facilement, et de manière plus ou moins improbable. Ensuite, des graphismes agréables, et par là, je n’entends pas seulement de beaux jeunes hommes (même si c’est un plus non négligeable, ne nous le cachons pas) mais aussi un trait, un dessin fin et subtil, tel que peuvent le produire des mangakas comme Toko Kawai (Irrésistible Ivresse, In The Walnut…) ou Rihito Takarai (Seven Days, Seule la fleur sait…). Enfin, le coup de cœur pour un titre BL ne peut se produire que s’il sort des sentiers battus, des clichés du genre ! Dernier exemple en date : Not Equal de Reibun Ike aux éditions Taifu Comics, qui aborde sans aucune putasserie ni voyeurisme, le thème de l’inceste, dans un récit aussi passionnant que touchant.
Vous l’aurez donc compris, je suis plutôt « Boy’s Love fleur bleue » que « Hard Yaoi » (comme les titres de Piyoko Chitose…) ; mais le BL est un genre très divers, qui accueille aussi bien des romantiques que des personnes ayant envie de fantasmer sur de beaux jeunes hommes, en se passant d’identification à un personnage féminin (pour les femmes) ou à l’inverse, dans des cas plus rares, de s’identifier (pour certains garçons).
Bref, le Boy’s Love, il y en a pour tous les goûts ! Alors rendez-vous vite dans la rubrique « Conseils Mangas » du blog pour faire votre choix !
=> Je vous invite à découvrir les autres articles de cette semaine spéciale shojo :
Le Chapelier fou : La semaine du shôjo Ma petite médiathèque : du shôjo mais oui pourquoi pas Le blog d'ivan Isaak : La semaine du shôjo Paoru.fr : Ce qui m'intéresse dans le shôjo ? c'est une bonne question ça ! Club shôjo : les caractéristiques d'un bon shôjo
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Commentaires
1BidibSamedi 27 Avril 2013 à 18:04Je suis tombé par hasard sur les yaoi et, j'avoue, je suis aussi devenue addict. Mais je trouve le dessin généralement assez moche. Bon il y a des exception bien sur, Rihito Takarai en fait partie, mais si je devais généraliser, je ne dirais pas que le yaoi se distingue par sa qualité graphique. Mais c'est subjectif comme point de vue. Pour moi ce qui fait un bon yaoi c'est une histoire originale et sans trop de cliché. Parce qu'il y a en a beaucoup et qu'on retrouve souvent les même histoires ou du moins le même type de personnages et de relations. Pourtant, avec les même recette il y a des auteur qui sortent leur épingle du jeu de nous propose des yaoi qui captivent la lectriceRépondre
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