• Bonus : interview de Toko Kawai par son éditeur américain

    En recevant la dernière newsletter de l'éditeur américain SuBLime Manga, j'ai presque sauté de joie : chaque mois, une interview d'une de leurs mangakas est proposée aux abonnés, et ce mois-ci, c'est Toko Kawai, auteure entre autres de Irrésistible Ivresse ("The Scent of Apple Blossoms" en anglais) ou In The Walnut (publié chez Taifu Comics en août prochain) qui a été interrogée.

    Avec l'accord de SuBLime Manga, je vous propose une traduction de cette petite séance de questions-réponses, traduite par mes soins.

    Quel est le meilleur moyen pour les fans d’interagir avec vous ? Avez-vous un compte Twitter/Facebook, un blog ou y a-t-il un adresse pour les lettres de fan ?

    J’aime parler aux gens en face à face, mais bien sûr, c’est difficile à faire. C’est plus facile de répondre rapidement aux questions qui sont envoyées via un site ou autre. Malgré tout, je n’ai pas mon propre blog ni de comptes sur les réseaux sociaux, j’ai simplement les messages envoyés à mon éditeur. Donc si vous leur envoyer, ils me le feront suivre !
     
    Quand avez-vous su pour la première fois que vous vouliez devenir mangaka ?
     
    Quand j’avais 20 ans, je suppose que je suis un peu une retardataire.
     
    Comment êtes-vous devenue professionnelle ?
     
    Quand je travaillais encore (dans un bureau) j’envoyais constamment des travaux aux magazines BL. Par chance, un jour, j’ai gagné un petit prix. Grâce à ça, on m’a attribué un éditeur ; ensuite j’ai fait mes débuts dans un magazine. 
     
    Quels outils utilisez-vous pour dessiner vos histoires ? Comment procédez-vous pour dessiner un chapitre ?
     
    Mes mangas sont 100% dessinés à la main. J’utilise de l’encre de Chine et un stylo plume. Après un certain temps d’utilisation, la plume du stylo s’ouvre un peu, et je dessine avec des anciens et des nouveaux, suivant le type de trait que je veux.
     
    Mon processus créatif est très commun pour un manga : intrigue=>croquis=>planches finalisées. Cependant, je travaille l’intrigue presque complètement dans mon esprit avant de commencer à dessiner. Les scènes se jouent dans ma tête comme un film, et je prends les parties essentielles de ce film, pour les transposer en brouillons. Après ces croquis, je n’ai plus qu’à encrer les pages.
     
    Qu’aimez-vous faire quand vous ne dessinez pas ?
     
    J’aime sortir pour manger et boire avec mes amis. J’aime aussi regarder les séries télé et films étrangers en buvant chez moi. 
     
    Pour rappel, j'avais moi-même eu l'extrême chance d'interviewer l'auteure lors de sa venue en France l'an dernier, à la Japan Expo 2011. Vous pouvez l'écouter ci-dessous ou lire la transcription faite sur BL.fr.


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