• Liberty Liberty!

    Résumé : alors que Kôki, journaliste pour une chaîne câblée locale, est en planque pour un de ses reportages, il aperçoit un jeune étudiant à moitié endormi, au milieu de son vomi et d'ordures, visiblement pas sobre. Ce jeune homme, c'est Itaru, qui vient tout droit de Tokyo où il étudiait la littérature ; suite à des mésaventures, il a décidé de retourner à Osaka. A cause de son état, il casse la caméra de Kôki, qui décide donc de le ramener chez lui pour prendre son nom, et ainsi être sûr qu'il le remboursera. Finalement, il se retrouve à l'héberger et à lui faire partager son travail, ce qui ne rend pas insensible Itaru...

    Avis : ce oneshot, qui date pourtant du début des années 2000, n'a pas pris une ride ! Hinako Takanaga fait encore une fois la preuve qu'elle est bourrée de talent.

    Ce manga nous raconte une histoire plutôt originale, celle de la rencontre entre un étudiant et un journaliste, qui arrive amplement à nous satisfaire en 200 pages. Moi qui ne suis d'habitude pas fan des oneshots, qui me laissent souvent sur ma faim, j'en ai eu pour mon compte : l'auteure arrive parfaitement à garder un rythme ni trop lent ni trop rapide, qui permet aux personnages et à leurs relations d'évoluer, ce qui donne une certaine crédibilité au scénario.

    Niveau graphismes, c'est également un pur régal : Itaru est juste trop mignon, un pur uke que l'on a envie de dévorer, d'autant plus quand Takanaga-sensei le met dans des positions ou des tenues affriolantes ! De même pour Kôki, pur seme (grand, ténébreux, arrogant...) qui fait également fantasmer. En revanche, aucune scène de sexe, il faudra vous contenter de scènes qui auraient pu tourner à l'érotique (Itaru qui se fait laver par Kôki, par exemple).

    Au final, on peut dire que Liberty Liberty! est un oneshot plus que réussi, tant dans son scénario, que dans sa galerie de personnages beaux et auxquels on a le temps de s'attacher. Que vous soyez déjà fan, ou pas, de Hinako Takanaga, vous ne pourrez qu'apprécier !

    Note : 9/10


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  • Remix Gravitation tome 3 (attention : déconseillé aux moins de 16 ans!)

    Bref résumé : troisième et dernier recueil de vieux doujinshis de la série Gravitation par Maki Murakami ; dans ce tome, vous retrouverez Taki Aizawa qui se fait embêter par Ma-kun, rejoint ensuite par Ken-Chan. Ensuite, c'est à nouveau une sorte de triangle amoureux que l'on retrouve, avec Hiroshi Nakano, le manager K et Yûji.

    Avis : avant tout, il est important de préciser que ce manga est fortement déconseillé aux moins de 16 ans ; et pour cause, le tome 3 de Remix Gravitation est plus hard que jamais : inceste, urophilie, quasi-viol... C'est un peu too much, il faut l'avouer, mais ce n'est pas non plus le "la" de tous les chapitres. Car Maki Murakami nous offre aussi des scènes de sexe plus "classiques", crues, très explicites graphiquement et dans les dialogues ; quelques petites erreurs de dessin reconnues par l'auteure elle-même, mais qui n'enlèvent pas l'excitation que génèrent les différentes relations sexuelles mises en scène !

    Le chapitre "Megamix", censé être méga hard, est finalement presque le plus soft de tous, Yuki et Eiri étant tous deux consentants, et ayant une pratique du sexe, somme toute "normale" ; peut-être que l'auteure le qualifie de plus hard, niveau graphismes puisqu'il est vrai qu'on pénètre littéralement dans le jeune uke.

    Au final, ce troisième tome est dans la veine de la série, très hard mais très excitant, donc plutôt réussi malgré les dessins parfois approximatifs, les censures japonaises (barres noires) et les pratiques sexuelles un peu gênantes.

    Note : 7.5/10


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  • Tendre Voyou tome 8

    Bref résumé : dans ce tome, on retrouve le vice-président Yukimura et le voyou qui l'appelle "mon petit Yuki", Shinonome, qui veut à tout prix qualifier leur relation ; lorsque les mots de "petit ami" sont lâchés, Yuki se braque et préfère parler de "partenaires". Shinonome le prend au mot et décide de devenir "l'assistant du vice-président du Conseil des élèves" !

    Avis : comme d'habitude, l'humour et la bonne humeur sont au rendez-vous, tout comme les questionnements des deux "petits amis" sur leur couple ; mais ces questionnements sont assez redondants et cela devient assez répétitif. Bien que la relation évolue, Yuki est toujours aussi froid envers son copain... Espérons que le rythme s'accélère dans les prochains tomes. Heureusement, les scènes de sexe sont vraiment plaisantes à voir et à lire, car ce sont quasiment les seuls moments où on aperçoit une faille dans le coeur du vice-président ; en plus, c'est un plaisir pour les yeux puisqu'elles sont bien dessinées.

    Au final, Mei Sakuraga arrive toujours à nous divertir mais on aimerait un peu plus de profondeur. Les bonus ne sont pas indispensables mais restent dans l'esprit de la série : drôles.

    Note : 7/10


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  • Work In

    Auteure : Tsuta Suzuki

    Résumé : ce oneshot se compose de deux histoires, l’une entre Iizuka, gay assumé, et son jeune patron, Takase, qui l’invite à boire un verre. L’employé, très tendu et troublé par le charme de son supérieur, boit comme un trou et ne se souvient de rien le lendemain. S’installe alors un certain malaise entre les deux beaux hommes… En effet, Takase, lui, se souvient de tout !

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    La seconde histoire est en quelque sorte en lien avec la première, puisqu’elle suit un autre gay assumé, Kôji, qui s’est pris un râteau de la part de Iizuka dans un bar gay ; déprimé de ne pouvoir trouver l’amour, le destin va pourtant le surprendre, sous les traits du papa d’une petite fille pleine d’entrain et très mature. Mais tout ne va pas être si simple…  

    Avis : la grande force de ce manga est l’originalité ! Quel plaisir de pouvoir lire un manga Yaoi où les personnages sont des gays assumés, auprès d’eux-mêmes et de leurs proches. Ça apporte un réalisme dans les histoires qui fait que l’on vit à 200% les histoires de ces deux couples, pleins de romance, tout en ayant conscience des éventuelles difficultés rencontrées. Kôji comme Iizuka sont des hommes qui ont été blessés par le passé et dont la solitude pèse de plus en plus sur eux. Heureusement, ils vont avoir un coup de cœur mais malheureusement, ils ne vont pas tout de suite oser se révéler.

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    Le scénario est donc très bien rodé, malgré quelques maladresses dans la façon de le raconter, et la durée bien trop courte des récits ! Le format oneshot fait que la fin est trop vite amenée, et en plus, sans être une « vraie » fin, on aimerait pouvoir suivre les histoires de ces quatre hommes sur la durée ; là, on est tristes de les quitter si tôt et de ne pas réellement savoir ce qu’ils sont devenus quelques mois voire quelques années plus tard.<o:p></o:p>

    Niveau graphique, les images annonçant les nouveaux chapitres sont aussi splendides que la couverture ; sinon, on a droit à des beaux hommes, bien dessinés, sans être extraordinaires. Un niveau qui reste malgré tout très bon.<o:p></o:p>

    Si vous êtes fan de mangas avec du sexe, vous serez déçu : seule la scène bonus est un peu hot ; sinon, la place est vraiment accordée au développement de la relation entre les protagonistes et à leurs sentiments, ce qui plaira à beaucoup de Yaoistes, fans de shonen-ai et pourquoi pas de shojo puisque finalement, la seule différence avec ce genre sur Work In, c’est que les couples sont composés de deux hommes !<o:p></o:p>

    Bref, ce oneshot est vraiment très plaisant à lire : touchant, romantique et surtout, réaliste !<o:p></o:p>

    Note : 8/10, belles histoires qui auraient mérité une série, dommage<o:p></o:p>


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  • Café Gourmand

    Auteure : Noboru Takatsuki

    Résumé : Yasutomo est un étudiant, passionné de stylisme, qui vit avec son frère, qui tient un café-restaurant quasiment désert, au bord de la faillite... C'était sans compter sur Kyôsuke, client régulier et ancien hôte qui suggère aux deux hommes de réinventer l'établissement en un Maid Café. Takeshi, le propriétaire, accepte de tenter l'expérience. Quelques temps plus tard, naît le Café Relish, tenu par les deux frères, Kyôsuke, un cosplayer connu, et deux anciens hôtes, amis de Kyôsuke. L'affaire cartonne, malgré de nombreux bâtons mis dans les roues de tous ces personnages, qui vont se rapprocher au fil du temps, en particulier Yasutomo et Kyôsuke... Mais leur relation est-elle purement affective, physique ou amoureuse ?

    Avis : globalement, l'histoire se tient et les intrigues sont plutôt intéressantes ; mais le problème, c'est que l'auteure aurait dû faire de Café Gourmand, une série et non un oneshot ! La conséquence est un récit assez bâclé, les réflexions des personnages s'enchaînant, tout comme les petites histoires. On reste donc sur sa faim (ce qui est embêtant pour un manga parlant d'un café-restaurant...) et on a du mal à s'attacher aux personnages, qui sont pourtant plein de mystères et qu'il aurait été intéressant de plus explorer et exploiter. Ce baclage se retrouve jusqu'aux scènes de sexe, notamment la permière, expédiée en quelques cases.

    Mis à part ce petit souci, la lecture de ce manga reste agréable, sans grande surprise, mais qui réussit tout de même à nous donner envie de tout lire d'un trait, notamment grâce à la relation intrigante entre Kyôsuke et Yasutomo et au destin du café. Heureusement aussi que les graphismes sont plaisants à voir, chaque personnage ayant sa personnalité physique et les expressions (ou inexpressions de certains personnages) étant bien retranscrites.

    Au final, on a là une oneshot Yaoi très classique, pas forcément très original, mais qui reste une plutôt bonne lecture. Pas d'hystérie ni de coup de coeur donc, mais un bon divertissement.

    Note : 6.5/10, une bonne idée de départ mais pas assez exploitée


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